Tuesday, April 10, 2007

Molly Ivins : La sortie de l’Irak c’est à nous

Ce qui suit est un article de Molly Ivins, Iraq Exit is up To Us, traduit en français par moi.  Comme toujours, dites-moi si j'ai fait des erreurs insignes. Merci.

Le président des États-Unis n’a pas l’intelligence que Dieu a donné à un canard -- donc, c’est à nous. Toi et moi, Bubba.

Je ne sais pas la raison pourquoi Bush y reste simplement, debout comme un lapin figé, mais c’est arrivé que nous devons la découvrir. Le fait c’est que NOUS devons en faire quelque chose. Ce pays se déchire d’une mauvaise guerre pas du tout nécessaire, et elle doit être arrêtée. MAINTENANT.

Cette guerre se poursuit dans nos noms, avec notre argent, avec notre sang, contre notre volonté. Les sondages montrent régulièrement que moins que 30 pour cent des gens veulent maintenir le niveau actuel des troops. C’est une obscénité et le président a tort de s’opposer au peuple dans cette manière. Et il a tort doublement d’envoyer 20,000 soldats de plus en ce trou d’enfer, comme on rapporte qu’il proclamera la semaine prochaine.1

Qu’est -ce qui est arrivé à la nation qui n’a jamais torturé ? La nation qui n’était jamais censé amorcer les guerres de choix ? La nation qui respectait les droits de l’humanité et de la vie ? La nation qui dès son commencement était contre la tyrannie ? Où sommes-nous allés ? Comment avons-nous permis à ces gens de nous y mener ? Comment est-ce que nous nous sommes laissé tricher par eux?

C’est une idée monstrueuse de mettre en prison les gens et de les y retenir. Depuis 1215, des autorités civiles sont obligées de dire à quelqu’un, s’il était arrêté, ce dont on le chargeait. Cette administration a aboli des droits premièrement encadrés dans le Magna Carta il y a presque 800 ans, et nous les avons permis de le faire.  

Ceci sera un trait régulier de ma rubrique, comme une ancienne campagne journalistique. Chaque article, j’écrirai sur le sujet de cette guerre, jusqu’à ce que nous trouvons une sortie. ARRÊTEZ-LA MAINTENANT ! BOUF ! Chaque jour, nous passerons en revue quelque facteur dans lequel nous aurions dû réussir.2

Donc, faisons un pas en arrière et constatons, par exemple, qu’avant la guerre un des architectes de l’entièreté de cette politique, Paul Wolfowitz, avait témoigné au Congrès que l’Irak n’a aucune histoire des luttes ethniques. La dissension ethnique et religieuse est de quoi dans cette région, qui est pleine d’exemples des efforts des pouvoirs occidentaux coloniaux essayant de racheter l’administration de ses peuples -- et échouant.

Le bain de sang sectaire que nous voyons quotidiennement réfute tout à fait Wolfowitz. Et maintenant, Bush a lui donné la Banque Mondiale à diriger. À se demander ce qu’il fera là.

Tenons compte que lorsque l’armé arrivait à Bagdad, nous, les spectateurs de la télévision, avons vu les séquences d’une foule des Irakiens joyeux et enragés qui mettait en terre la statue de Saddam Hussein, leur dictature répulsif, à la place Firdos. Seulement quelque chose était mal à propos : L’événement était mis en scène. Descendre la statue s’est fait de l’instigation d’un colonel des Marines, et PSYOP (opérations psychologiques) a crée l’illusion d’une manifestation irakienne de joie spontanée. Quand nous avons vu ultérieurement la place tout entière où la statue est restée, 30 à 40 personnes seulement étaient là (Des soldats américains, la presse, et quelques irakiens -- et un des plusieurs blindés américains présents a tiré à la terre la statue avec un câble.) Nous, les spectateurs de la télévision, avons vu la place présentée comme si les Irakiens étaient forcenés, avaient rempli la place en masse, et avaient mis à terre eux-même la statue. Des images et des prétentions fausses étaient de ce fiasco dès le commencement.

Nous avons besoin de frayer à travers ces tromperies et de réaliser un plan de sortie toute suite. Les Democrats n’a pas encore offert un plan cohésif de nous sortir de cette pagaille. Bien sûr ce n’est pas à cause d’eux --mais le fait est qu’il faut que nous ayons des dirigeants qui sont les grandes personnes et qui ont la volonté de le réparer. Bush a fait fi des vraies adultes de The Iraq Study Group et des généraux et de tous les autres expertes qui presque à l’unanimité tiennent l’opinion que plus des troupes n’aideront pas.

Donc, comme j’ai dit, c’est à nous, Bubba. Nous avons besoin d’assurer que le Congrès prochain bride le pouvoir exécutif, qui a été si abusé, et met en avant son propre pouvoir pour faire ce changement. Maintenant.

Traduit par Lawrence Austin
Retrouver plus de l’information à propos de Molly Ivins à www.creators.com
L’article d’abord publié lundi, 8 janvier
NOTES
1. Ce qu’il a dûment fait un peu plus tard.
2. Molly Ivins est mort plus tard en janvier. Elle nous manquera beacoup.

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