Sunday, April 29, 2007

Diviser et Régenter

Le plan, voué à l’echec de Bush pour Baghdad par Robert Fisk The Independent

En face d’un insurgence toujours plus brutal à Bagdad -- en dépit de la forte augmentation des troupes – les forces états-uniennes maintenant se projettent de renfermer des vastes secteurs de la ville, y compris des quartiers entiers avec les barrages, laissant entrer seulement les Irakiens ayant les cartes d’identité nouvelles, dans une grande opération controverse de la contre-insurrection. La compagne des « communautés encloses » -dont la genèse était dans la guerre de Vietnam -- impliquera jusqu’à trente des 89 quartiers officiels et sera le programme le plus ambitieux de la contre- insurrection encore mis en place par Les É.U. en Irak. Ce système a été employé dans le passé, et il a échoué spectaculairement, et son inauguration en Irak est autant un signe de la désespérance américaine face à la descente continue du pays vers la guerre civile qu’il est de la détermination américaine de « gagner » la guerre contre l’insurrection irakienne, qui a coûté la vie de plus de 3,200 troupes américaines. Le système de renfermer les zones sous l’occupation étrangère échouait pendant la guerre contre le FLN par les Français en Algérie et encore lorsque les Américains l’ont employé en Vietnam. Israël a employé les practices pareilles pendant son occupation du territoire palestinien – toujours avec peu de succès. Mais la compagne a les ambitions militaires d’une envergure bien plus large que la pacification de Bagdad. Il apparaît maintenant que le militaire des États-Unis a l’intention à placer autant que cinq brigades mécanisées --- comprenant autours de 40,000 hommes – au sud et à l’est de Bagdad, du moins trois placées entre le capital et la frontière iranienne. Ceci présentera à l’Iran une force américaine puissante – et peut-être agressive –près de sa bordure dans l’éventualité d’une frappe contre ses facilités nucléaires par les É.U. ou l’Israël plus tard cette année. Le dernier « plan de sécurité » , dont The Independent a appris les détails, étaient confectionné par Général David Petraeus, le commandant actuel des É.U. à Bagdad, lorsque il assistait à un cours du commande et l’état-major à Fort Leavenworth, Kansas. Ceux qui y assistaient – des généraux américains qui servent en Irak et des officiers les plus hauts du Corps de Marins états-uniens, avec, d’après quelques rapports, au moins quatre officiers supérieurs de l’Israël– ont participé dans une série des débats pour décider comment faire un revirement de la guerre disastrueuse en Irak. D’abord, l’accent du nouveau plan américain sera de mettre en sécurité les marchés du Bagdad et les lieux de prédominance Shia. Les arrestations sera importantes des hommes en âge de s’engager dans les actes militaire. Le projet des cartes d’identité se fond sur un système adopté à la ville de Tal Afar par les hommes de Général Patraeus -- et particulièrement par Colonel H.R. McMaster, du troisième régiment de la cavalerie blindée -- tôt en 2005, quand un barrage huit pieds de haut était bâti autour de la ville pour empêcher le mouvement des hommes armé et des armes. Le Général Petraeus a vu la compagne comme un succès, bien que Tal Afar, près de la frontière syrienne, soit depuis tombé encore sous le contrôle des insurgés.Jusqu’à ici, la compagne de Bagdad a seulement impliqué la création de quelques positions des États-Unis dans plusieurs zones civiles de la ville, mais le nouveau projet impliquera des bases de soutien jointes des Américains et des Irakiens dans neuf des trente quartiers qui seront « enclos ». Depuis ces bases, dans les immeubles fortifiés, des forces E.U.-Irakiens débarrasseront des milices les rues civiles, ce qui alors sera renfermées et les cartes identitaires données à ses habitants. Seule les habitants seront laissés entré dans ces « commumautés renfermées », et il y aura des patrouilles sans cesse des forces irakiens et états-uniennes. C’est vraisemblable qu’il y aura des dispositifs d’entrée, registration des visiteurs, et des restrictions sur le mouvement en dehors les « communautés renfermées ». Il se peut que les civiles se trouvent à l’intérieur d’une prison d’une population quadrillée. En théorie les forces américaines peuvent alors se concentrer de fournir la reconstruction matérielle dans ce que les militaires aiment appeler un « milieu sûr ». Mais les insurgés ne sont pas les étrangers, en dépit de la présence en Irak d’al Qa’ida. Ils proviennent de les mêmes centres de population qui sera « enclos » et sinon découverts, ils tiendront eux-mêmes des cartes d’identité : ils seront enclos avec tous les autres. Un ancien officier américain en Vietnam qui a une connaissance profonde du plan de Général Petraeus est sceptique des résultats possibles. « La première loyauté d’aucun Sunni qui est membre de l’armé irakien appartient à l’insurrection », il a dit. « L’appartenance premier d’un Shia n’importe qui est au dirigent de sa partie politique et sa milice. Un Kurde dans l’armé irakienne, sa loyauté est d’abord ou à Barazani ou à Talabani. Il n’y a aucune armée indépendente irakienne. Ils essayent de sauver leurs familles de la famine et des représailles. Une fois, peut-être, ils ont cru à un Irak uni. Une fois il se pourrait qu’ils aient été laïque. Mais la violence et la brutalité qui commençaient avec l’invasion américaine ont brûlé ces idées libérales des gens...Chaque américain qui s’encastre dans une unité irakienne est en danger mortel. » Les généraux supérieurs qui ont construit la nouvelle plan de la securité pour Bagdad étaient en grande partie responsable du manuel séminal de compagne sur la contre-insurrection – officiellement confidentiel – produit par le département du l’armée décembre l’année dernière, numéroté de code FM 3-24. Bien qu’il ne plaide pas spécifiquement pour la compagne des « communautés renfermées », une de ses principes est l’unificaiton des activités civiles et militaires, en citant « les opérations civiles et les équipes révolutionnaires pour le soutien de développement » en Vietnam de Sud, l’assistance aux réfugiés kurdes dans le Nord de l’Irak en 1991, et « équipes de la réconstruction provinciale » en Afghanistan – un projet largement condemné pour faisant les liens entre coopération militaire et l’aide humanitaire. FM 3-24 est rude dans son analyse de ce que les forces contre-insurrectionnaire doit faire pour arrêter la violence en Irak. « Avec de bons renseignements » il dit, « Les contre-insurgés sont pareilles aux chirurgiens qui excise un tissu cancéreux lorsqu’ils épargnent les autres organes vitaux. » Mais un autre ancien officier supérieur américain a produit son propre compte rendu pessimiste sur le projet des quartiers « enclos ». « Un fois les troupes additionales sont en place, les insurgés couperont les lignes de la communications tant qu’ils soient capable » il a dit à l’Independent. « Ils feront la même au dédans de Bagdad, obligeant l’utilisation de plus de hélicoptères.. Les hélicoptères seront vulnérables lorsqu’ils viennent aux bases de patrouille, et l’ennemie abattra autant qu’il peut. La deuxième partie de leur plan sera d’entreprendre de détruire un base de patrouille. Ils amarreront ce procès en utilisant leur gens à l’intérieur des « communautés renfermées » pour les aider d’y entrer. Ils choisiront des bases où les troupes irakiens ou ne lutteront pas ou les soutiendront en fait. « La réaction américaine sera de faire les ripostes massives, ce qui detruira le quartier qui l’on protège. »Les peurs de l’ancien officier pour les équipes des hélicoptères américaines se sont soulignés hier quand l’on a abattu un Apache militaire au-dessus du centre de Bagdad. Le fils de l’américain est officier qui sert actuellement à Bagdad. « La seule opportunité que a l’armée américaine a de se replier avec de l’autorité tactique quelconque est de prendre des pertes substantielles comme emblème de leur respect pour la situation crée par l’invasion » il a dit. « L’effort de créer de l’ordre de pars le chaos et la volonté d’assumer des pertes laisseront un résidu du respect pour les Américains lorsqu’ils partent. FM 3-24 : Nouveau plan directeur pour IrakFM 3-24 comprend 220 pages des plans contre- insurrectionnelles, des techniques de l’entraînement de combat, et de l’analyse historique. Le Lt. Gen David Patraeus, commandant à Bagdad, et Le Lt.-Gen. James Amos des Marins américains dressaient le rapport, qui étaient le noyau dur de la nouvelle compagne états-unienne contre les insurgés irakien. Voilà quelques-unes de ses recommendations et conclusions.Aux yeux de quelques-uns, un gouvernement qui ne peut pas protéger son peuple perd le droit de régner. Dans des parties de l’Irak et l’afghanistan... les milices se sont établies en tant que les arbitres de la sécurité matérielle de la population – parfois après miner d’abord cette securité. ...Dans le narratif d’al-Qa’ida...Osama bin Laden se dépeint comme un homme, purifié en les montagnes de l’Afghanistan, qui inspire des disciples et punit les incroyants. À l’imagination collective de Bin Laden et ses adeptes, ils sont les agents de l’histoire islamique qui renverseront le déclin de l’umma (communauté musulmane) et y amèneront son triomphe sur l’impérialisme occidental. Lorsque la Hôte Nation augmente sa légitimité, la population commence à l’assister plus activement. À la longue le peuple marginalise les insurgés jusqu’à ce que leur prétension à la légitimité se detruit. Pourtant, une fois ceci s’achève la victoire ne se gagne que quand elle est entretenue en permanence par le peuple et avec son soutien actif. De l’abus des droits de l’homme commis par les forces américaines deviennent connus partout dans la population locale. Des actions illégitimes minent les efforts de la contre-insurrection...l’abus des détenus est illégal, immoral, et il manque aux devoirs de la profession.Si les forces militaire restent dans leurs bases, ils perdent les liens avec le peuple, apparaîssent de courir de peur, et cèdent l’initiative aux insurgés. Les patrouilles de saturation, les ambuscades, et les operations des postes d’écoute doivent se conduisent, la risque partagée avec la population et des liens (avec elle) entretenus.FM 3-24 cite Lawrence d’Arabie disant : « N’essayez pas de faire trop de vos propres mains. Mieux il vaut que les Arabes le fassent passablement que vous le fassiez parfaitement. FM 3-24 constate l’échec de Napoleon de controler l’Espagne occupé en ne fournissant pas un « gouvernement stable » à l’égard de la population. Le document dit que sa lutte a duré presque six ans et a nécessité quarte fois le 80,000 troupes que Napoleon d’abord a designé. N’essayez pas de casser le plus dur noyau premièrement. N’allez pas droite au lieu fort des insurgés. À la place de ça, démarrez à partir des lieux sûrs, et avancez petit à petit. ... allez dans le sens de la veine et pas à contre fils de la population locale.Soyez prudent que les soldats ne fraternisent pas trop librement avec les enfants locaux. Mal de leur pays les troupes veulent laisser leur garde avec les gamins. Mais les insurgés guettent. Ils notent n’importe quoi amitié entre les troupes et des enfants. Il se peut qu’ils fassent du mal aux enfants pour les punir ou qu’ils les employent comme agents.

L’article original à www.alternet.org/story/50439
traduit de l’anglais en français Lawrence Austin

Tuesday, April 10, 2007

Molly Ivins : La sortie de l’Irak c’est à nous

Ce qui suit est un article de Molly Ivins, Iraq Exit is up To Us, traduit en français par moi.  Comme toujours, dites-moi si j'ai fait des erreurs insignes. Merci.

Le président des États-Unis n’a pas l’intelligence que Dieu a donné à un canard -- donc, c’est à nous. Toi et moi, Bubba.

Je ne sais pas la raison pourquoi Bush y reste simplement, debout comme un lapin figé, mais c’est arrivé que nous devons la découvrir. Le fait c’est que NOUS devons en faire quelque chose. Ce pays se déchire d’une mauvaise guerre pas du tout nécessaire, et elle doit être arrêtée. MAINTENANT.

Cette guerre se poursuit dans nos noms, avec notre argent, avec notre sang, contre notre volonté. Les sondages montrent régulièrement que moins que 30 pour cent des gens veulent maintenir le niveau actuel des troops. C’est une obscénité et le président a tort de s’opposer au peuple dans cette manière. Et il a tort doublement d’envoyer 20,000 soldats de plus en ce trou d’enfer, comme on rapporte qu’il proclamera la semaine prochaine.1

Qu’est -ce qui est arrivé à la nation qui n’a jamais torturé ? La nation qui n’était jamais censé amorcer les guerres de choix ? La nation qui respectait les droits de l’humanité et de la vie ? La nation qui dès son commencement était contre la tyrannie ? Où sommes-nous allés ? Comment avons-nous permis à ces gens de nous y mener ? Comment est-ce que nous nous sommes laissé tricher par eux?

C’est une idée monstrueuse de mettre en prison les gens et de les y retenir. Depuis 1215, des autorités civiles sont obligées de dire à quelqu’un, s’il était arrêté, ce dont on le chargeait. Cette administration a aboli des droits premièrement encadrés dans le Magna Carta il y a presque 800 ans, et nous les avons permis de le faire.  

Ceci sera un trait régulier de ma rubrique, comme une ancienne campagne journalistique. Chaque article, j’écrirai sur le sujet de cette guerre, jusqu’à ce que nous trouvons une sortie. ARRÊTEZ-LA MAINTENANT ! BOUF ! Chaque jour, nous passerons en revue quelque facteur dans lequel nous aurions dû réussir.2

Donc, faisons un pas en arrière et constatons, par exemple, qu’avant la guerre un des architectes de l’entièreté de cette politique, Paul Wolfowitz, avait témoigné au Congrès que l’Irak n’a aucune histoire des luttes ethniques. La dissension ethnique et religieuse est de quoi dans cette région, qui est pleine d’exemples des efforts des pouvoirs occidentaux coloniaux essayant de racheter l’administration de ses peuples -- et échouant.

Le bain de sang sectaire que nous voyons quotidiennement réfute tout à fait Wolfowitz. Et maintenant, Bush a lui donné la Banque Mondiale à diriger. À se demander ce qu’il fera là.

Tenons compte que lorsque l’armé arrivait à Bagdad, nous, les spectateurs de la télévision, avons vu les séquences d’une foule des Irakiens joyeux et enragés qui mettait en terre la statue de Saddam Hussein, leur dictature répulsif, à la place Firdos. Seulement quelque chose était mal à propos : L’événement était mis en scène. Descendre la statue s’est fait de l’instigation d’un colonel des Marines, et PSYOP (opérations psychologiques) a crée l’illusion d’une manifestation irakienne de joie spontanée. Quand nous avons vu ultérieurement la place tout entière où la statue est restée, 30 à 40 personnes seulement étaient là (Des soldats américains, la presse, et quelques irakiens -- et un des plusieurs blindés américains présents a tiré à la terre la statue avec un câble.) Nous, les spectateurs de la télévision, avons vu la place présentée comme si les Irakiens étaient forcenés, avaient rempli la place en masse, et avaient mis à terre eux-même la statue. Des images et des prétentions fausses étaient de ce fiasco dès le commencement.

Nous avons besoin de frayer à travers ces tromperies et de réaliser un plan de sortie toute suite. Les Democrats n’a pas encore offert un plan cohésif de nous sortir de cette pagaille. Bien sûr ce n’est pas à cause d’eux --mais le fait est qu’il faut que nous ayons des dirigeants qui sont les grandes personnes et qui ont la volonté de le réparer. Bush a fait fi des vraies adultes de The Iraq Study Group et des généraux et de tous les autres expertes qui presque à l’unanimité tiennent l’opinion que plus des troupes n’aideront pas.

Donc, comme j’ai dit, c’est à nous, Bubba. Nous avons besoin d’assurer que le Congrès prochain bride le pouvoir exécutif, qui a été si abusé, et met en avant son propre pouvoir pour faire ce changement. Maintenant.

Traduit par Lawrence Austin
Retrouver plus de l’information à propos de Molly Ivins à www.creators.com
L’article d’abord publié lundi, 8 janvier
NOTES
1. Ce qu’il a dûment fait un peu plus tard.
2. Molly Ivins est mort plus tard en janvier. Elle nous manquera beacoup.

Monday, April 09, 2007

Robert Fisk: La vraie histoire du libre discours aux États-Unis

The True Story of Free Speech in America
Voilà une traduction de "The True Story of Free Speech in America" de Robert Fisk. Puisque je ne parle pas couramment le français, veuillez me dire si vous trouvez des erreurs. Merci

par Robert Fisk, Independent/UK
http://news.independent.co.uk/world/fisk/article2430125.ece

Laila Al Arian portait son foulard à sa table à Nation Books, un de mes éditeurs New Yorkais. Non, elle m’a dit, il serait difficile de téléphoner à son père. A la facilité médicale de sa prison de North Carolina, il ne peut que peu téléphoner --- contrôlée bien sûr --- et il devenait de plus en plus faible.

Ami al Arian a 49 ans, mais il a continué une grève de faim pendant 60 jours pour protester l’outrage à lui par le gouvernement, une parodie de la justice qui, sans surpris, n’est pas parvenu à éveiller les chiens dormants de la presse américaine de New York, Washington, et Los Angeles.

Louanges, donc, au journaliste John Sugg de Tampa en Floride, qui depuis les mois catalogue avec Alexander Cockburn de Counter Punch le petit Golgotha de Al Arian.

L’histoire jusqu’à maintenant : Sami al-Arian, un palestinien né en Kuwait, était professeur respecté des sciences numériques à l’Université de Floride de sud, qui a essayé, vainement qu’il soit, de communiquer au gouvernement des Etats-Unis la vraie tragédie des arabes palestiniens. D’après Sugg, pourtant, les groupes de pression israéliens étaient outrés par ses leçons – la famille d’Arian s’est chassés de Palestine en 1948 – et 2003, à l’instigation du ministre de la Justice, John Ashcroft, il était arrêté et chargé de conspiration d’assassiner et de mutiler hors des Etats Unis et de procurer de l’argent pour la jihad islamique en « Palestine. » Il était tenu en réclusion solitaire pendant deux ans et un démi, ayant à clopiner un demi-mille, ses mains et ses pieds enchaînés simplement pour parler à ses avocats.

Le procès à Tampa d’Al-Arian (50milliards de dollars) a duré six mois : le gouvernement a appelé 80 témoins (21 depuis l’Israël) et il a présenté 400 appèles téléphoniques interceptées avec de l’évidence d’une conversation qu’al-Arian a eue avec un co-accusé dans -- attendez -- un rêve. La juge sur place, un certain James Moody, posait son veto sur des remarques quelconques à propos de l’occupation militaire israélienne ou au sujet de la Résolution 242 du Conseil de la Sécurité des Nations Unies, pour ne pas préjuger les jurés.

Décembre 2005 al-Arain était acquitté des charges les plus sérieux et de ceux qui étaient resté les jurés ont voté 10 à 2 d’acquitter. Parce que le FBI voulait faire des accusations de plus, les avocats d’al Arian l’ont dit de traiter avec le procureur de s’avouer coupable pour éviter des accusations ultérieures. Arrivé pour sa sentence, cependant, al- Arian, --qui anticipait que son temps passé en prison pendant le procès, suivi de déportation, sera sa punition, -- a retrouvé que Moody, qui parlait de « sang » sur les mains de l’accusé, a assuré qu’il doit passer onze mois davantage incarcéré. Puis le procurateur Gordon Kromberg a insisté que le prisonnier devrait témoigner contre un institut Islamique Al-Arian croyait que son affaire avait été déshonorée et il a refusé de témoigner. Il était retenu pour outrage à la cour. Il languit encore en prison.

Pas le cas, naturellement, de la plupart des tortionnaires américains en Irak. En l’occurrence, l’un se réjouit du nom Ric Fair, un interrogateur privé sous contrat qui a décelé son âme au Washington Post – toute louange, soit dit-il, au Post – sur ses frasques à Fallujah, « facilité » d’interrogation du 82ieme Airborne. Fair a des cauchemars depuis quelque temps autour d’un Irakien qu’il privait du sommeil pendant le questionnement « en le faisant se tenir debout à un coin et en l’ôtant ses vêtements. » Maintenant c’est Fair qui se prive du sommeil. « Un homme sans visage me regard fixement ... implore de l’aide, mais j’ai peur de me remuer. Il commence à pleurer. C’est un son pitoyable et il m’écœure. Il hurle, mais lorsque je m’éveille, j’ai la réalisation que les hurlements sont les miens.

Dieu soit remercié, Fair n’a pas écrit une pièce de théâtre sur ses expériences et ne l’a offert pas à la Chaîne 4, dont les directeurs ont rechigné à propos The Mark of Cain, une drame sur l’abus à Basra par l’armé britannique. Ils ont rapidement avalé l’idée que l’émission de la pièce de Tony Marchant pourrait avoir un effet sur le dénouement – maintenant heureux – de la production iranienne beaucoup moins absorbante des 15 marins emprisonnés, en fâchant le monde musulman avec contes sur comment « our boys » à Basra ont matraqué les Irakiens locaux. Comme journaliste qui a premièrement révélé la mort sous la garde à vue des Britanniques de l’ouvrier de l’hôtel Baha Mousa --- j’imagine que maintenant que les soldats assistés à son matraquage brutal étaient acquittés de son meurtre que nous devons toujours l’appeler «la mort » ---- je peux témoigner que les musulmans arabes savent tout trop bien comment nos « boys » sont doux pendants les interrogations. C’est nous, les Britanniques chez nous, qui ne sont pas censé croire dans la torture. Les Irakiens le savent bien – et ils ont connu le sort de Mousa bien avant que je l’aie rapporté pour The Independent de dimanche.

Parce que c’est vraiment question de nous isoler des réalités du Moyen Orient. C’est pour empêcher aux populations britannique et américain de remettre en question l’occupation cruelle, immorale, et internationalement illégale des terres musulmanes. Et dans le «Land of the Free », cette censure systématique de la réalité moyenne orientale continue même dans les écoles du pays. Maintenant, le directeur d’un lycée de Connecticut a banni une pièce des élèves qui se fonde sur les lettres et les mots des soldats qui servent en Irak. Natalie Kropf, Seth Koproski, James Presson, et leurs condisciples ont fait une compilation des réflexions des soldats et des autres, y compris un soldat diplômé de Wilton High, tué en Irak, pour créer leur propre pièce, intitulée « Des Voix du conflit ». Le drame pourrait blesser ceux « qui avaient perdu un proche ou qui avaient quelqu’un qui sert lorsque nous parlons », a proclamé Timothy Canty, le directeur de Wilton High. Et -- ma ligne favorite – Canty a cru qu’il n’y avait pas assez de temps pour les répétitions pour assurer que la pièce fournirait «de l’expérience légitime éducative pour nos élèves.»

Bien sûr, je peux voir son point. M. Canty – dont les expériences de guerre ne sont pas à constater – a dit aux lycéens qui ont produit Le Creuset d’Arthur Miller qu’il n’était point à eux de dire ce que les soldats pensaient aux spectateurs. Les élèves de Wilton High sont maintenant noyées des offerts de représenter la pièce ailleurs. Quant à moi, je pense que M. Canty pourrait avoir raison. Il ferait de bien mieux d’encourager ses élèves de reproduire Titus Andronicus de Shakespeare, un drame d’une grande violence – de la torture, du viol, de la mutilation et des tueries d’honneur. Il ferait l’Irak parfaitement explicable aux bons gens de Connecticut. Une « expérience légitime éducative » s’il y en avais jamais un.

traduit par Lawrence Austin