Tuesday, October 10, 2006

Une question de la démocratie

Je viens de discuter sur un forum d'un blog de Libération les questions à propos la tentative de Sakozy d'aller autour de la volonté des citoyens en repartant en miettes la constitution européenne, rejetés par les électeurs français, pour régler les dispositifs institutionnels par voie des parlements. J'y ai insisté qu'un tel déplacement était non-démocratique, ajoutant que la démocratie directe révélait toujours plus sûrement la volonté des peuples, même si l'on n'en aime point le résultat. Le débat est devenu sur la démocratie directe l'un côté, et représentative de l'autre, bien que j'aie précisé que "dans ce cas la procédure parlementaire est manifestement moins démocratique que la route de référendum."

Plusieurs de ceux qui soutiennent les propos du ministre de l'Intérieur, à peine inquiètes de cacher leur méfiance du peuple, parlent du risque d'un autre veto populaire. La voie parlementaire est ici, donc, une manière de circonvenir la volonté expresse des citoyens. Je l'ai caractérisé "honteux", et je garde ce jugement.

Quant au débat sur la représentation contre la participation directe aux démocraties, il me semble qu'il y a de bon lieu pour tous les deux. La méfiance de la citoyenneté que démontrent ces pro-européens me choque. Maintes et maintes fois ils parlent des "masses" avec un mépris global. Plus que des "pro-européens", ils font le chœur "l'Europe à tout prix". Ils sont comme les États-uniens qui chantent "La Sécurité n'importe quoi!" Dans cette instance, pourtant, les votants de la France et des Pays Bas ont entravé un document constitutionnel qui est allée trop loin dans la direction du libéralisme économique. Le chœur chantant l'hymne de l'Europe est aveuglé par son idée fixe et la leurre de bénéfices à court terme des marchés libres à tout et pour tout en cours de détruire la solidarité sociale des pays européens.

Pressé de discréditer mes propos soutenants la voie référendaire, l'un d'eux a ressorti les référendums nazis en oubliant apparemment que les nazis tenaient aussi les rênes de la législative. Tout le monde veut souiller leurs opposants d'une référence nazie, au point que --- malheureusement, car les nazis devraient rester une métaphore du mal -- de telles comparaisons deviennent de plus en plus sans sens ou de l'importance. Il serait plus pénétrant de se demander quelle est la relation entre la montée de l'extrême droit en Europe et la libéralisation des économies européennes. Il serait plus sage de reconnaître que la création du fascisme européen dans le mi-vingtième siècle avait lieu pendant une orgie pareille de la spéculation financière et de pareilles politiques libérales. L'expérience des Suisses des formes référendaire montre avec éloquence qu'il n'est pas de fait un utile des fascistes ou de ces terribles populistes.

Voilà une chose qui m'intrique. Pourquoi cette méfiance des populistes. Il dépend bien sûr de la sorte de "populisme" dont on parle. Pourtant, un discours sur les types de populisme reste un sujet pour un autre jour.

Monday, October 02, 2006

A Cornucopia of Cravenness

It’s hard to know where to begin : The French socialists want to make denying the Armenian genocide not only stupid but criminal, susceptible to fines and jail. An innocent British citizen of Pakistani origin is going to be hanged because the ever mendacious Pervez Musharrif has apparently not read the Pakistani Constitution giving him the authority to stop it. Bush, in spite of the estimate of his own intelligence agencies, still insists that everything is peachy in Iraq, or will be if we just “stay the course”. The news that he receives Henry Kissinger regularly should surprise no one. And Mark Foley, crusading against internet pedophiles has been caught in his own trap and could be prosecuted under a law he helped to write. Oh Justice!!

In Libération, once a leftist paper, now respectably globalist, begun by Serge July and Jean Paul Sartre, a swarm of readers hurried to justify the Vatican’s command of silence, under threat of excommunication, of the victims of predatory priests, as well as of all church personal, including bishops. The Libé article in question was on a BBC documentary that highlighted a 1962 document, and one contributor to the forum was anxious to characterize it as the work of anti-catholic British protestants, the final defeat of English Jacobites  apparently still a wound on his one, holy, catholic and apostolic Gallic (and perhaps monarchist??) soul. Not long ago a production of Idomeneo was cancelled in Berlin for fear that the gratuitous modernization that included a basket full of heads of religious leaders –Buddha, Christ, Mohammed among them--- would provoke Islamic violence when the prophet’s rolls across the stage. Given the recent orgy of Muslim violence after the pope’s stupid but not really “islamophobic” remarks in Germany one can’t honestly blame the direction of the opera company, even if it is craven to give in to the fits of extremists. Their effectiveness in mobilizing Muslim demonstrations world-wide is giving people pause, which is just what it is meant to do: to force Western citizens to live by the standards of Islamic reactionaries by forcing the issue through violence. We really must not stand for it. This is in many ways fundamentally more important than Bush’s mendacious “war on terror”, as it really is a direct assault on Western political values. Such values must not be changed by force of religious reaction, whether of the Pope, insisting on the Christianity that must be enshrined in the Constitution of post-Christian Europe, or of Muslims wishing to restore blasphemy to the list of official crimes. And they are many – listen to them interviewed during the next Islamic ruckus in Europe -- who do not believe that freedom of speech applies to religion.

If it doesn’t, it’s not worth a damn.

So the times are bringing us to this: You can say anything you want that the government has not outlawed being said. In France (and much of Europe) you can have any notions of history you want except those that the government has outlawed. What kind of freedom of expression is that?? As long as one accepts official history and doesn’t offend any self-constituted group, he can say what he wants. Oh goody.